mardi 29 juin 2010

MARCEAU DOUX-SILLAS






Peintre, Poète parisien 1964



Après des études de publicité, l’artiste travaillera sur Paris, dans la publicité, la presse, la décoration avant de se libérer vers Mont martre place du Tertre, où pour survivre, il vendra ses premières peintures, croquis et portraits. Il fréquentera très vite diverses académies de Montparnasse, pour apprendre son dessin.

Peintre de Provence de 1975 à I990,il y inventera ses premiers paysages linéaires, faits de stratifications et de lignes horizontales.

De 1990 à 1996,Il retourne vivre vers le pays de son enfance, l’Aquitaine, puis part s’installer dans le Languedoc. Ses maints séjours sur Venise expliquent en grande partie certaines de ses œuvres.

Doux-Sillas écrit aussi, de nombreuses pièces de théâtre pour des compagnies de comédiens, écrit beaucoup de poésie et recueils, puis des récits et romans.

La légende de Xipa 1970

L’olivier fou 1974

Le cimetière sous l’étoile 1980

Palmiers blues I990

La petite robe espagnole 1992

Les ronciers de saint Mathieu 1993

L’escargot de Font-douce 1996

Nouvelles éros-tiques 1998

L’Ange dans les tomates 2001

Deltas 2002

La femme de mon père 2003

L’aiguillon 2004

Sortie d’hôpital 2008
Au début des années 70 , le peintre qui vit déjà depuis un certain temps sur la capitale, ne supporte plus d’être entouré de murs et involontairement se met à en peindre d’autres, ainsi que des sphères. Il s’enfuit souvent vers Collioure et les Albères afin de respirer dans les grands espaces. Cela préfigure son départ vers la haute Provence qui se produira en 1975

lundi 28 juin 2010

Au départ,ce fut un gag.S’amuser à traduire,sans l’aide de la couleur,un univers baroque et surréaliste en se servant du trompe l’œil.Cela eut lieu lorsque l’artiste s’attaquait à ses faiences marbrées,au village de Moustiers Ste Marie en haute Provence.Après une quarantaine d’œuvres dans ce style,le peintre se lassa loin de ses couleurs et s’éloigna de ses essais pour revenir aux orages de ses lignes et teintes.

vendredi 25 juin 2010

Avec d’autres amis peintres,dans le cadre de l’atelier J.M.V FINE,les artistes réunis au village de Moustiers Ste Marie,haut lieu de la faïence internationale,DOUX-SILLAS crée les décors de trois cent pièces uniques Et participera à de très nombreuses expositions Européennes,avec tous ses amis.Ses œuvres seront dispersées dans le monde,certains musées et collections.















mercredi 9 juin 2010

mardi 8 juin 2010







Il s’agissait d’une passion face à laquelle je devais me délester de toute armure et pudeur, sur l’un de ces chemins dont je devais tout ignorer afin d’en préserver l’essentiel. Enfant j’avais aimé Vincent et Gauguin, ce « banquier maudit » qui n’avait pas hésité à remettre sa vie en cause, pour faire des « tâches sur des toiles » avec un talent incomparable. J’avais adoré Le Caravage, Ucello, et bien sûr Michel Ange. Delacroix, Rouault, Picasso , De Staël et de nombreux autres, firent le reste. Le temps était passé et je m’y serais perdu à ne point m’y chercher, en toute modestie. Dés 1917, était venu le Dadaïsme anarchiste, puissant, porteur d’humour, l’abstrait avait tenté de balayer tout cela, de manière fort cavalière en se moquant de tout. Pourtant combien il était simple d’observer un simple grain de poussière dans un microscope pour en deviner le génie. Nous n’étions que des non voyants obsédés par des souvenirs de teintes et de formes. Il nous fallait apprendre sans cesse afin d’oublier ces mêmes pas qui nous avaient permis d’avancer. Demeurer au plus près de nous-mêmes tout en ingurgitant nos acquis qu’il nous fallait oublier au plus vite. Mais c’est quoi un artiste sinon un fou dansant parmi les jugements et les rires . On se perd dans une passion parmi des gens « ordinaires » dont il ne faut jamais tenir compte, sous peine, comme Icare , d’y perdre ses ailes, son envol .




Marceau Doux-Sillas